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Exemple, français>anglais/Example, French/English
Extrait de « Le vrai recordman de l'heure, c'est Bracke ! », par Claude Genzling, article qui a paru dans le Cycle (no 99 - mars 1984), © 1984, le Cycle. | from "The True Hour Record Holder . . . Is Bracke!" by
Claude Genzling, translated by John S. Allen (and lightly edited), in Bike Tech, volume
3, number 4, August, 1984: translation © 1984 Rodale Press, Inc., reproduced by permission of Lisa Gosselin, Rodale Press, Inc. |
Francesco Moser, face à Eddy Merckx À Mexico, la puissance moyenne dépensée par Eddy Merckx pour vaincre la résistance de l'air, à 49,431 km/h - soit 13, 731 m/s - est donnée par la formule [W = 0.961 · (13.731)3 · 0.39]/2 = 485 watts Cela nous permet de calculer la vitesse qu'aurait atteinte le champion belge s'il avait chevauché les trois autres vélos avec lesquels nous avons étalonné Bernard Hinault précédemment, la puissance déployée étant supposée identique, soit 485 watts. Autrement dit, avec le vélo de Francesco Moser, les 52 km dans l'heure, c'était pour le « roi Eddy », dans les conditions de préparation qui furent les siennes en 1972, c'est important de le dire, car avec la programmation dur trois mois et l'assistance médicale qui furent celles du champion italien, Eddy Merckx aurait poussé encore plus loin le bouchon, à l'évidence. Nous n'hésitons donc pas à affirmer qu'Eddy Merckx aurait dépassé les 52 km parce que nos évaluations sont, en ce qui le concerne, assez précises, et que nous avons négligé deux facteurs qui ont augmenté très sensiblement la performance de Francesco Moser, à savoir: -- le film plastique dont on a recouvert la piste, qui a dû lui économiser environ 15 watts supplémentaires (la moitié de la résistance au roulement, compte tenu aussi de ses boyaux de 17 mm) ; -- le lestage de la roue arrière, dont l'effet de volant d'inertie facilite essentiellement le passage du fameux point mort, et permet d'augmenter le braquet. Si l'on se souvient qu'Eddy Merckx est parti come pour le kilomètre, ce qui l'a mis très vite en dette d'oxygène, et qu'il a lutté ensuite pendante une heure à l'énergie, et si l'on note que Francesco Moser, lui, modulait son effort à parier qu'Eddy Merckx, dans les mêmes conditions de suivi médical, aurait dépassé les ... 53 km ! Avec son vélo traditionnel, Eddy Merckx a bouclé le dernier tour à 52 km/h, en dépensant alors une puissance instantanée de 565 watts contre la résistance de l'air, qui l'aurait fait rouler à 54,750 km/h, avec le vélo de Moser. Quant à ses derniers 100 mètres en 13" - à la vitesse de 55,384 km/h - , il les aurait avalés en 12,35 secondes, à 58,300 km/h ! Terminer ainsi au sprint, après une heure d'effort en état d'asphyxie musculaire, en dit long sur les ressources foncières du champion d'exception que fut Eddy Merckx. |
Comparison of Moser with Merckx The average power Eddy Merckx required to overcome air resistance on his record-breaking ride in Mexico at 49.431 km/hr is given by: P = 0.961·0.39·(49.431/3.6)3 We can also calculate the speed which the Belgian champion would have reached had he been riding any of the three other bicycles which we discussed earlier. We assume the same power, 485 watts, as in his actual record performance. The results given in Table 2 show that King Eddy, given the preparation he had in 1972, would have become the holder of a 52 km hour record if he had ridden Francesco Moser's bicycle. It is likely that Merckx would have pushed the record even further if, in addition, he had had Moser's three months' training program and medical assistance. We do not hesitate to affirm that Eddy Merckx would have exceeded 52 km, since our air resistance calculations have not accounted for two factors which considerably augmented Francesco Moser's performance, namely: -- plastic coating of the track, which saved him approximately 15 watts -- half the net rolling resistance, with his ultra-narrow 17 mm tubulars. -- weighting of the rear wheel, giving it a flywheel effect to help with pedaling through the "dead center" positions, thus permitting a higher gear ratio. We remember that Eddy Merckx started as if in a kilometer race, quickly putting himself into oxygen debt, and he struggled energetically for the remainder of the hour -- while Francesco Moser modulated his efforts according to a computerized plan, especially in his first attempt. It would not be a bad bet that Eddy Merckx, given these same conditions of medical assistance, would have exceeded . . . 53 km! On his traditional bicycle, Eddy Merckx rode the last lap at 52 km/hr, putting out a power of 565 watts to overcome air resistance. With Moser's bike, this would have driven him to 54.750 km/hr. To finish in a sprint after an hour of effort in a state of muscular asphyxiation says a lot about the deep resources of the exceptional champion who was Eddy Merckx. |
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Contents © 1997 John S. Allen except as indicated Last revised 15 February 1997 |